Du cornet acoustique à la technologie numérique

Publié le : 12 juillet 20185 mins de lecture

La perte d’audition est un problème auquel l’être humain est confronté depuis les débuts de son existence.

Parce que la perte auditive affecte la capacité des gens à communiquer et à établir des relations, des solutions ont depuis longtemps été créées pour aider l’homme à mieux entendre. On vous présente aujourd’hui un bref historique des appareils auditifs, une sorte de guide pour vous apprendre comment nous en sommes arrivés à nos appareils actuels.

Les prothèses auditives pré-électriques (acoustiques)

Ces cornets acoustiques capturaient les ondes sonores, puis les envoyaient dans un tube jusqu’à l’oreille de l’utilisateur.

Ils étaient volumineux, encombrants, peu attrayants et, pour ne rien arranger, ne fonctionnaient pas très bien.

Bien entendu, ces appareils ont perduré un long moment, jusqu’à l’avènement de l’électricité.

Les aides auditives en carbone (1900-1939)

Ce sont les premières aides auditives électriques. Le carbone était utilisé pour amplifier le courant électrique à l’entrée d’un microphone et ainsi amplifier le volume sonore.

Ils étaients cependant assez encombrants, franchement moches, mais étaient la seule alternative aux cornets pour les malentendants.

Appareils auditifs à tube à vide (1921-1952)

Les tubes à vides permettaient de mieux contrôler le flux d’électricité, et donc de fabriquer des appareils un peu plus qualitatifs en terme de son.

Par contre, ces appareils avaient à peu près la taille d’un radio réveil, et se transportaient dans une valise, pas ce qu’il y a de plus pratique !

Ils n’étaient équipés d’aucun système de réglages, si bien qu’ils amplifiaient tous les sons, causant de nombreux maux de têtes à l’époque.

Mais ils se sont rapidement améliorés.

Les transistors à la rescousse (1952 – années70’)

Les transistors permirent aux prothèses auditives de tenir dans de petites coques.

Le premier appareil de ce type apparu en 1952, deux ans avant les premières radios à transistor.

Ils étaient encore assez volumineux, avec les composants électroniques disposés dans une boîte, reliés à des écouteurs dans un enchevêtrement de fils. En résumé, pas très pratique.

Au fil des ans, les chercheurs ont sans cesse réduit l’encombrement des appareils auditifs à transistors, les rendant assez petits pour tenir derrière l’oreille, et même à l’intérieur du conduit auditif.

Cependant, cette petite taille était leur seule valeur ajoutée. Leurs performances n’avaient rien à voir avec celles des appareils auditifs numériques que nous connaissons aujourd’hui.

Les appareils auditifs numériques (génération actuelle)

Aujourd’hui, les appareils auditifs utilisent la technologie numérique (celle qui équipe, entre autres, nos ordinateurs et nos téléphones portables), et quel saut technologique effectué en quelques dizaines d’années et en innombrables heures de recherches et développements !

De nos jours, les prothèses auditives sont élégantes, discrètes, à la mode et nécessitent peu d’entretien.

Ils peuvent être programmés par un audioprothésiste, qui adaptera chaque appareil de manière personnalisée.

La plupart permettent un ajustement automatique du niveau sonore et peuvent s’adapter aux bruits de fond.

Et maintenant, avec la technologie FM, infrarouge ou Bluetooth, ils peuvent se connecter directement à plusieurs périphériques comme les téléviseurs ou les téléphones.

Savez-vous que cette technologie Bluetooth vous permettre de répondre à vos appels en mode main libre, la voix de votre correspondant diffusée directement dans vos appareils ?

Nuls doutes que la prochaines génération d’appareil auditif sera encore plus performante, plus petite encore.

Mais ce n’est pas une raison pour repousser l’échéance ! Consultez dès les premiers signes de perte auditive !

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